MONTBLANC..rêve ou réalité…

Lorsqu’il y a quelques mois, je me suis vu offrir un magnifique stylo MONTBLANC, je fus tenté d’abandonner le clavier au profit du stylo.

Malheureusement les choses ne sont pas si simples,  et ce n’est qu’à de rares occasions que je réservais l’usage  de ce bel objet.

Eh puis, la semaine dernière je me suis trouvé à court d’encre et après avoir vainement cherché à m’approvisionner en cartouches de la marque, j’ai décidé de me rendre dans une boutique MONTBLANC.

Et quelle boutique ! Une des plus prestigieuses adresses au monde, rue de la Paix, à Paris.

Bien que ne disposant que de peu de temps, je me réjouissais de l’instant et du plaisir que peut procurer un achat dans un cadre confortable et prestigieux.

C’est une vendeuse, charmante au demeurant, qui m’a accueilli et à qui j’ai formulé ma demande en lui tendant mon stylo.

Après avoir examiné ce dernier elle m’a immédiatement apporté les cartouches appropriées.

J’ai demandé une facture…et je me suis vu remettre un ticket de caisse !

« Je souhaite une facture Mademoiselle et pas un ticket de caisse« .

« Cà fait office de ticket de caisse. C’est la même chose Monsieur« .

Bon, je n’insiste pas, je comprends que ce serait peine perdue. Cette personne tient la caisse mais, sauf à ce qu’elle ne souhaite pas satisfaire à ma légitime demande, ne connait pas la différence entre un ticket de caisse et une facture.

Quoi qu’il en soit, j’étais malgré tout content et pressé de rentrer chez moi et de pouvoir à nouveau connaitre le plaisir d’écrire avec mon très beau stylos MONTBLANC.

A peine arrivé, je retire le capuchon, dévisse le corps, et insère la nouvelle cartouche.

Catastrophe ! Ce n’est visiblement pas la bonne référence.

Alors là, je ne suis pas content. J’ai du prendre un temps qui m’est précieux pour recharger mon stylo, et ça ne fonctionne pas.

La vendeuse s’est trompée. La vendeuse d’un des magasins d’une des plus prestigieuses rues de Paris, d’une des marques les plus prestigieuses au monde…c’est trompé.

Ni une ni deux je décroche le téléphone et appel le magasin. J’explique à la responsable du magasin mon problème et encore sous le charme du prestige de cette grande marque, je m’attends à ce que l’on me propose une solution confortable à mon problème.

Oh non, deuxième déception en quelques minutes.

« Au nom de notre société, je vous présente mes excuses ». Point !

C’est bien mais en des termes plus concrets, cela signifie je suis désolé mais je n’ai pas l’intention d’assumer les conséquences de nos incompétences. Tant pis pour vous.

Alors là, ce n’est vraiment pas top. C’est du niveau d’un petit commerçant de quartier qui se serait trompé de profession…

Elle est loin la prestigieuse marque, il est loin l’univers du luxe ou tout ne serait que calme et volupté…

J’ai le choix, soit je prends à nouveau sur mon temps pour retourner dans ce magasin… je n’emploie plus le mot boutique…soit je continue de me priver de mon très beau stylo.

Alors j’y retournerais en fin de semaine. Mais je ne suis pas content.

Le moment venu, me voilà dans ce magasin que je ne trouve plus du tout prestigieux. Après tout, ce ne sont que des stylos en plastique !

J’explique une nouvelle fois à la responsable du magasin mon problème et immédiatement elle procède à l’échange des cartouche. Un instant j’ai à nouveau le sentiment d’être pris en charge par une professionnelle du monde du luxe.

« Vous nous devez 1,40 euros »

Oups ! Je crois rêver. Ou plutôt c’est un cauchemar. Un épicier de quartier n’aurait pas osé…

J’aimerais bien connaître la définition du mot luxe que me donnerait le président de la société MONTBLANC.

Je suis certain que ce serait la même que la mienne, mais il ferait bien à veiller à ce qu’on respecte ses directives car si de rêve il n’y a plus…

 

 

 

 

 

 

 

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